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Le stylo tordu
16 septembre 2014

Il était une fois l'Amérique

il etait

J'ai demandé à mes amis Facebook de m'aider à la construction d'un texte sur un thème choisi en me donnant un mot, pour me décrire ce thème ( l'Amérique). Voici l'histoire de ces mots : Il était une fois l'Amérique.. 1492, un soir d'été où le ciel était full of star Wars, Christophe DuColon pris son gouvernail à deux mains et décida de partir en mer chercher richesse un peu plus loin qu'à l'accoutumée. Il passa la moitié du voyage le cul posé sur ses latrines. En effet, les burgers démesurés qu'il s'enfilait nuits et jours l'avaient rendu obèse et un brin apopathodiaphulatophobe. Il passait le plus clair de son temps à admirer les minis bouses qu'il posait au fond de la cuvette en écoutant " Fly me to the moon "de Sinatra. Un soir, fatigué d'avoir trop poussé, après un ultime "Prout", il s'endormit la crotte collée au slip et se mît à rêver.. Une blonde platine du doux prénom de Marilyn, cheveux au vent lui faisait du bouche à bouche tel un caniche se léchant le croupion. Au dessus de lui à droite, à gauche, partout, il pouvait lire en lettres clignotantes lumineuses, "VEGAS", c'était l'Eldorado ! La richesse dont il avait toujours rêvé. Des pluies de dollars se déversaient sur lui mais son joli rêve se transforma bien vite en vilain cauchemar lorsqu'il sentit sur sa tempe une froideur métallique. Hormis le fait qu'il sortait d'un heureux moment dans les bras de Marilyn, le canon du flingue qui lui titillait le crâne lui donna le sentiment que quelque chose allait mal tourner. Ses yeux se mirent à rouler et sortir de leurs orbites comme ceux du loup dans certains Tex Avery. Un Tonton ressemblant à Tony Curtis lui susurrait à l'oreille de faire bien attention à lui car quelques mois auparavant sur la route 66, il aurait paraît-il écrasé son chien Bigest en se rendant à Chicago pour le balancer à Eliot Ness. Deux vacheries en une c'en était trop pour lui. Il finit sa phrase en utilisant les mots : Fuck et Capich?" et s'en fut les jambes arquées comme JR en rentrant du bistro. A l'école, DuColon n'était pas très doué, sa mère, une latine le surnommait Tom Sawyer. Il avait l'habitude d'y aller en flânant la banane lustrée comme celle d'Elvis en écoutant du Gangsta Rap dans son WalkMan à cassettes. Quand elle mourut aux Urgences d'un empoisonnement, son père ne tarda pas à retrouver une nouvelle femme. Christophe l'appelait "sa belle mère maléfique", le shérif de leur bled l'avait présenté aux obsèques de sa mère à son père qui en était tombé éperdument amoureux. Le shérif Kennedy était connu dans toute la contrée pour empêcher les gens de même sexe de se marier, il sortait d'une école traditionaliste Catholique et ne supportait pas la couleur et la joie de l'amour en particulier si les deux êtres en question s'empoignaient les roustons en se disant : " je t'aime Bébé.." Son pire ennemi Daayie Abdullah avait lui franchi le pas et mariait, malgré sa religion controversée, les homos en toute sérénité. Ursula, la belle mère maléfique avait au bas mot pas moins de vingt huit tenues différentes, une vraie pimbêche comme les princesses des films de Walt Disney. Elle s'était acoquinée deux mois plus tôt avec le directeur du FBI mais n'y avait pas trouvé son compte. Elle passait ses journées à picoler du Jack Daniels en fumant des cubains et en chantonnant du Joe Dassin. Indienne d'origine elle dansait quelquefois nue sous la pluie ce qui ne déplaisait pas à DuColon. Elle avait le même regard que Bette Davis et ne laissait pas les hommes insensibles. Toujours endormi notre ami Christophe ne tarda pas à se réveiller car une envie pressante se fit sentir. Il y avait à peu près quinze minutes qu'il rêvassait et son sphincter commençait à jouer de l'accordéon. C'est ainsi qu'entre rêves et cacas DuColon traversa l'Atlantique comme Champlain des années après et débarqua par un beau matin sur un continent sauvage.. Ursula lui avait pourtant rabâché de ne jamais mélanger son Jack avec du Caca Cola mais habitué à la digestion rapide des sandwichs Mac Donald, DuColon n'en fit qu'à sa tête et siffla toute une barrique qui traînait là. Il murmura tout bas à l'oreille du tonneau avant de poser le pied à terre : "on ne peut être patriote en ayant le ventre vide."
Obamarde, c'est déjà fini !

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